Visite de la ferme de l’Epinay le 29/02/2020
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Préparation de la visite

Qui vient ?


Merci d’inscrire votre nom dans la liste : 
  • Yannick
  • Annie A - (je me retire de cette visite)
  • raynald 
  • jérôme coste
  • Delphine
  • Chriss (je me retire, erreur de planning) 
  • Sandrine  (ca va être difficile d’être là à 14h car j’ai un impératif imprévu mais je vais faire de mon mieux)
  • Marc (si vous êtes encore là vers 17-18h)

Quand ?

  • Samedi 29/02/2020 à 14h jusqu’à … 🙂 

Ou ?

  • GPS : L'Epinay, 72370 Nuillé-le-Jalais

Comment ?

Co-voit
  • Voiture 1 : Yannick part d’Etival ou du Mans
  • Voiture 2 : 
  • jérôme: salut, je peux être à côté du fenouil de sargé à l’arrêt de bus “Bonnétable” vers 13h15 (et où je dois être de retour pour 18H30). 
  • Sinon, je peut être en gare du Mans à 13H40; sinon, bah à la prochaine fois :-)
  • Delphine, je pars de Savigné mais je peux venir jusqu’à Sargé si besoin?
  • Bonjour Delphine, je te laisse mon téléphone (06.41.23.06.57.); si tu peux passer par sargé, c’est chouette.

Convivialité
  • Merci d’apporter un petit quelque chose à boire ou à manger pour le goûter

Mot des propriétaires : 

  • OK pour les enfants tout âge
  • OK chiens si pas trop tentés par les poules (en enclos) , clôture très approximative, pas fugueurs
  • Possibilité de garer 5 à 7 voitures dans la cour
  • Lieu-dit trouvable sur GPS, maison avec portail en bois et boite aux lettres en bois
  • Prévoyez des bottes pour l’herbe mouillée !

CR de la visite

Accueil

Nous sommes accueillis à 14h par une bonne tisane
Un petit tour dans la bibliothèque / grainothèque
Bon, bah on voit qu’on est intéressé par les mêmes sujets 🙂 
Un type de poêle avec un système d’aspiration d’air naturel sans soufflerie que je ne connaissais pas !
Existe aussi avec des briques réfractaires…

Des belles gourdes /calebasses séchées qui ont poussé les années précédentes

Travaux extérieurs



Premier détail de PierreO qui nous explique comment il a piqueté tout le mur de la maison et refait un crépis à la chaux à l’ancienne en trois couches (un chantier d’un an -en plusieurs fois- un peu difficile).


Jardin potager

Un nouveau potager se prépare pour cette année, en forme de feuille, je trouve ça magnifique !
Un peu plus loin, le potager de l’année dernière sur lequel nous retrouvons des restes (ail, salades…)

Une cuve récupère l’eau de pluie, avec un tuyau qui passe dans le sol. Avec la différence de hauteur, le bidon se remplit sans avoir besoin de pompe, bravo !
On retrouve même des choux romanesco

Des plans d’ail entourent les boutures de vigne de l’année

Un peu plus loin, un (ancien) champ de patates, qui n’a pas bien  fonctionné il me semble,  surtout à cause des ravages des campagnols qui pullulent.

Ici, une tentative de faire pousser du saule osier : des branches de l’année sont plantées directement en terre

Mais pour l’osier, il faut a priori beaucoup beaucoup d’eau… plusieurs essais dans différents coins du terrain ont été testés, ça n’a pas toujours pris.

Une petite serre en remontant (notamment pour les tomates) avec un semis d’engrais vert (phacélie, vèsce, trèfle, orties…) pour occuper la planche non cultivée l’été dernier.
Pour info, on a vu des Euphorbes, et nous nous sommes demandé ce que c’était.
Après recherche, elles n’ont pas trop de vertus, à part être un répulsif à taupe :)

A côté du potager, une deuxième bâtisse servant de garage/hangar/préau/atelier

Et le long, un poulailler. La clôture en boutures de saule est destinée à absorber le trop plein d’eau des gouttières du toit de la grange à l’avenir, et à délimiter avec autre chose que du grillage ;-)

Le poulailler


La poupoule, c’est génial !

Et en plus, les enfants adoooorent aller chercher les oeufs !

Compost


Ici, le compost des toilettes sèches, qui servira d’engrais au bout d’un certain temps de décomposition (merci aux mouches et aux vers pour leur travail).


Le verger / foret


Et là, on arrive devant le verger/foret planté par Marion et PierreO il y a une dizaine d’années. (2012)

Marion aime nous raconter cette aventure dont ils sont fier !
Ils expliquent que leur jardin a réagit à l’envers de la théorie.
Ce qui ne devait pas pousser dans leur type de sol a bien poussé, et les autres non… Comme quoi, la belle théorie passe parfois à côté de paramètres qu’on ne maîtrise pas encore !
En effet, ça a bien poussé et il y a une belle variété d’arbres communs de bocage, fruitiers ou non, avec épine ou non 🙂 


Avant, il n’y avait rien, et 10 ans après, voici ce que ça donne : 
Marion nous explique que le voisin, qui est sans toute moins mobilisé pour sauver la nature, a décidé au contraire, de couper toute sa haie pour en faire du bois de chauffage !
Notre monde est fait de plus en plus d’extrêmes… il faut l’accepter, et continuer à montrer et si possible à expliquer…
Nous continuons de marcher, une petite larme à l’oeil et un peu en colère…
On trouve des “grands”, “moyen” et petits arbres, pour donner un couvert végétal varié
planté de façon la plus aléatoire possible : chênes, orme, merisier, tremble, noisetiers, tilleuls, châtaignier, érables champêtres et sycomores, viorne, saule osier, bourdaine, lilas commun, acacias, charmes, poiriers sauvages, églantier, … en tout, une trentaine de variétés, en plus de ceux plantés comme fruitiers, qui représentent pas loin de 600 arbrisseaux plantés lors d’une journée de travaux participatif avec amis et famille.
Ici, des espèces "rares” pour la région : Goji, Goumi, Asiminier, noisetiers de production, kiwaïs et kiwis …
PierreO aime bien trouver des plantes étrangères qui se plaisent chez nous.
Ils les utilisent même pour tenter une haie coupe-vent car leur feuillage est persistant. 

Ici, des persistants ( lauriers palmes ), pour changer, et permettre aux oiseaux d’y trouver refuge toute l’année…

Analyse de sol

Ici, PierreO a fait un trou pour savoir où arrivait l’eau… Bon, ça gadouille pas mal… Le terrain se trouve à flanc de colline, en hauteur, sur nappe d’argile. La terre ici est majoritairement sablo-argileuse, et calcaire : une bonne terre humifère sur une 50taine de cm, puis beaucoup de cailloux, et enfin, une nappe d’argile qui dirige et emprisonne l’eau et en fait un terrain assez humide et difficile à drainer et à réchauffer pour les semis de printemps !

Pergola de récup

Nous quittons le jardin pour reparler de la maison, et surtout de cette imposante pergola qu’ils ont récupéré auprès de la ville !

De quoi se prélasser avec des mojitos l’été !
Évidemment, comme la pergola s’y prête, des plantes grimpantes (vignes bouturées et kiwaïs ) vont venir verdir le dessus dans les prochaines années
Ici, une utilisation très intelligente d’un toboggan à flanc de talus pour que les enfants reviennent vite ! 😉  (récup auprès d’une municipalité )

Les enfants sont ravis !

Récupération d’eau

Deux cuves IBC 1000L récupèrent l’eau de pluie du toit  le trop -plein se déverse en contrebas dans un bidon de récup via un tuyau enterré (cf début de la visite du jardin)

La mare

Comme dans tout bon jardin, une mare (artificielle avec bâche agricole dessous). Qui contribue à créer un écosystème complet.Elle est alimentée par le trop plein des gouttières. Elle sera prochainement agrandie et PierreO tentera d’enlever la bâche en tapissant le fond de celle-ci avec de l’argile (bentonite) pour retenir l’eau. Pour le moment, la bâche ayant été percée par les campagnols et l’évaporation étant trop forte, elle n’a été en eau de façon permanente que cet hiver.
(sans oublier les tas de cailloux…)

La serre à semis + couche chaude


Mise en place d’une couche chaude : Marion a récupéré une remorque de fumier de cheval  ( urines, crotin et paille)  pour remplir le carré délimité par des bottes de pailles. Après l’avoir un peu tassée et arrosée, la fermentation du compostage se met en route et permet de maintenir une température  avoisinant les 20°C en permanence. Des fenètres de récup viennent se poser par dessus pour garder la chaleur . 


Article à terminer… (j’espère avant la fin du confinement !)