Rencontre avec Jean-Paul Jourdan à Angers le 25/10/2017

Présents
  • Jean-Paul
  • Noémie
  • Benjamin
  • Yannick

Échange avec Jean-Paul le matin

Nous sommes arrivé vers 10h chez Jean-Paul, à Angers même.

Le matin, nous avons discuté et pris des notes...

Jean-Paul a commencé par un sujet complexe mais néanmoins très important, concernant les risques existants avec certaines toxines que rejettent les cianobactéries qui pourraient se retrouver dans la spiruline.

Nous avons notamment parlé de phormidium, de microcystine
Jean-Paul retire souvent le long des bords du bac de spiruline de longs rubans noirs, en espérant que les toxines ne soient pas présentes.

Comment commencer une culture ?
Réponse simple : un verre contenant la souche, et une lampe de bureau qui chauffe et qui éclaire ! Génial (lowtech)

Urine/purin/fiante de poule ?
  • Urine, OK
  • purin, non, on ne maitrise pas assez
  • Fiante de poule : Jean-Paul ne sait pas. Noémie va creuser

Quid de l’argile ?
Non, car contient de l’aluminium, et d’autres métaux lourds non maitrisés.

Visite du bassin

Ensuite, nous sommes allé visiter la serre dans laquelle se situe la spiruline.


Un système assez simple, pour lequel Jean-Paul n’ajoute pas beaucoup d’intrants.
Il contrôle surtout les nitrites et les nitrates.

Il ne chauffe quasiment pas son bassin, se contente de la pompe et du bulleur, et de la bonne isolation de son bassin.

Nous avons quand même parlé des différentes techniques de chauffage.

Analyse d’une matière verte au microscope...

Nous souhaitions savoir si la matière verte trouvée sur un des tubes du bassin 

Résultat, c’est bien du formidium


Bon repas le midi

A retenir, un sachet de spiruline (normal), du céléri rave, des lasagnes aux orties de Noémie (trop bon, et contenant tout ce qu’il faut pour notre nutrition)

La respiration des végétaux

J’ai mieux compris ce qu’on appelait la “respiration”.

En effet, tous les végétaux, de base (lumière ou pas), respirent, c’est à dire qu’ils consomment du O2 et rejettent du CO2.
Et s’il y a de la lumière, il y a la photosynthèse, qui fait l’inverse, elle prend du C02, et rejette de l’O2.
Donc en journée, le bilan est “positif” en carbone (qui construit la biomasse de la spiruline, car les cellules sont faites principalement de carbone + azote), alors que dans la nuit, il y a une baisse de la biomasse, car pas de photosynthèse.

L’après midi devant l’écran

Benjamin avait besoin de comprendre les relations entre la température et la production.

Jean-Paul nous a montré les différentes études

Globalement, il ne faut pas dépasser 37,5 degrés 😃 

Nous avons aussi regardé le logiciel SPIR-PAC, qui simulent une production en fonction différents paramètres.

Pompe d’aquarium ou roue à aube ?

M. Wince a utilisé des bidons et des moteurs d’essuie-glace

Peut-on récolter une fois par mois ?

D’après Jean-Paul, on peut récolter une bonne quantité une fois par mois
Phycocyanine (pigment bleu), est l’élément le plus important de la spiruline, car c’est le “panneau solaire” de la spiruline.
Lorsqu’on augmente l’ombrage, il développe ses phycocyanine, ce qui augmente ses défenses immunitaires.

Compensation de l’évaporation ?

Léger rinçage...

Spiruline fraiche

L’ESA d’Angers travaille avec ENAF et Globe export bossent en ce moment 

Agroparitech... Tambour rotatif...


3 sources d’azote

  • Urine : 17 L pour 1Kg de Spiruline sèche
  • Nitrate
  • HYES (AKAL food) - dechet organique > métane (CH4)  + CO2 + Amonium (NH3)
Pour JP, cette solution est simple, il y a juste un cout, et probablement des risques (explosion)
Il doit y avoir une deuxième opération de concentration pour le vendre, mais pour l’utiliser nous même, il n’y a pas besoin de cette deuxième opération.