Visite du permalieu de Loïc Moro à Brains sur Gée le 20/12/2019
+Permalieux 72 

Intro

Un super temps doux pour un 20 décembre, y a plus d’saisons !
Loïc habite ce lieu avec sa famille depuis 2012.
Suite à une rencontre à un stage d’enduit chaux (Stuc) à Ségrie (merci l’asso La Néé bulleuse), 
Loïc nous avait invité pour visiter son lieu. J’ai donc profité d’un après-midi de libre pour y aller 
et rapporter des photos.
Pour résumer, il s’oriente vers une recherche d’autonomie et de simplicité, 
en symbiose avec la nature.
Un jeune verger, des moutons, des ruches, un poulailler, une zone de maraîchage, Loïc apprend vite, et aime partager ce qu’il sait, c’est un vrai régal !

Ce que je retiens principalement, c’est ce soucis de créer un environnement pour attirer les auxiliaires du jardin. Progressivement, d’année en année, il observe les insectes, les oiseaux, les animaux se multiplier et compléter la chaîne alimentaire (mon cher watson…).

Comme au jardin du petit Bricoin (voir +CR de la visite du petit bricoin 26/01/2019 ), il a aussi pour objectif de planter des haies pour se protéger du vent d’ouest.

Arrivée sur le lieu

J’arrive par un long chemin sinueux qui s’enfonce dans la campagne, à quelques km du bourg.
Plusieurs véhicules, un tas de bois, la vallée au loin, le soleil qui nous lèche le visage, Loïc m’explique que, telle une ressourcerie, il aime conserver, au cas où dans le futur il ait besoin… Il vit de partage, de coups de main, de dons sur le bon coin… 

Arrivée sur la terrasse, quelle magnifique vue, je troque mes chaussures de citadin pour des godillots crados…
Autour de la terrasse, une belle diversité d’arbres, même un palmier.
Les feuilles du bas ne sont pas taillées (comme partout) car elles permettent 
aux chiens de se gratter…
Un puits fonctionnel 🙂 
Une grange / garage

C’est parti pour la visite !

Proches de la maison, laurier sauce, fusain, lavatère et arbustes à fleurs.
Cette année, l’énergie a plus été mise sur le verger que sur le potager.
Ici, Loïc m’explique que pour lui, les pierres sont importantes pour créer un environnement propice à la biodiversité.
Autour, des fruitiers présents avant leur arrivée, ici au premier plan, un vieux poirier en cours de restauration, et au fond un cerisier.
Loïc a aussi mis en place des points d’eau pour les oiseaux.
Ici, un arbre à papillon (buddleia) qu’il faudra suivre de près, car cette espère a tendance à se multiplier un peu trop…
Un peu plus loin, Loïc a laissé volontairement la nature reprendre ses droits, toujours pour abriter les auxiliaires du jardin. Ici, autour d’une zone “contrôlée” où il a planté “serré” du laurier tin, du chèvrefeuille, des baies de Goji et dernièrement des cornouillers.

Clôture électrifiée

Dans un jardin, on peut avoir des animaux (je dirais même qu’il le faut !), mais il faut protéger les zones de culture, car les poules par exemple, si elles ne sont pas “maîtrisées” (comme les poulaillers mobiles) peuvent faire un sacré bazar dans les cultures. 
Soit on laisse les animaux en liberté, et on clôture les zones de culture, soit l’inverse.
Loïc utilise les deux solutions.